Respect du rythme de l'enfant selon les professionnels de l'enfance

12/03/2013 10:03

 

Les médecins (rapport de l'Académie de médecine Rapport adopté le 19 janvier 2010), les chronobiologistes et chronopsychologues (René Clarisse, François Dubet, Georges Fotinos, Claire Leconte, Hubert Montagner...), les députés (rapport d’information du 8 décembre 2012 de MM. Xavier BRETON et Yves DURAND), la Cour des comptes (rapport du 12 mai 2010), le Haut Conseil de l'évaluation, tous s'accordent à le dire, depuis des années : la semaine de 4 jours de classe est le pire modèle pour nos enfants.

 

Les journées de 6 heures de classe, sont trop longues, trop fatigantes et par conséquent contre-productives.

 

La coupure du mercredi, aussi paradoxal que cela paraisse, ne leur est pas propice non plus car elle crée une rupture de rythme et les tient éloignés de l'école et des apprentissages.

 

Les enfants ont trop de choses à apprendre en trop peu de jours! En réformant les rythmes, il s’agit bien de mieux étaler le temps de l’école sur toute la semaine.

 

Notre modèle, le pire de l'OCDE, a ses conséquences dans les résultats qu'on voit année après année, bien médiocre pour la 5eme puissance mondiale. Les autres pays ont de bonnes performances scolaires en travaillant cinq jours d'affilée, ou quatre jours et demi ; ils ont une journée allégée, mais des grandes vacances plus courtes. Notre pays aussi doit tenir compte des rythmes biologiques et des besoins de santé de l'enfant.

 

Reconquérir une journée de classe, mieux étaler le temps scolaire tout au long de la semaine, de l’année permet d’améliorer à la fois la santé de nos enfants et leur bien être à l’école.

Certains disent que cette réforme n’est pas possible car elle risque de coûter cher aux familles, aux collectivités, que les enfants ne seront pas bien encadrés sur les temps périscolaires, que les enfants sortiront plus tôt et seront livrés à eux-mêmes, que les associations ne pourront plus proposer d’activités, qu’il ne sert à rien de réduire la journée puisque les enfants resteront à l’école !

 

Non ! Les temps d'activités périscolaires, proposées et encadrées par les mairies ne sont pas assimilables à du travail scolaire en termes de tension et de concentration.

 

Et allonger la pause méridienne est une solution qui permettra le plus facilement de mettre en place des activités en dégageant un temps suffisant.

 

Nos enfants ont besoin de cette réforme et nous parents nous allons gagner en sérénité !

Pour que nos enfants vivent enfin une répartition des temps d’apprentissage en adéquation avec leurs rythmes biologiques, pour un projet de qualité dans l’intérêt des enfants, parents mobilisons-nous et ouvrons le dialogue avec nos élus !

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